That is the question. ♪

Allongée sur le lit, alors que dehors il faisait jour, le sommeil ne venait pas. Le soleil, qui filtrait à travers les fins rideaux blancs, me tapait dans l'oeil, et sa vive lumière m'empêchait de dormir. Et pourtant, j'aurais aimé me reposer, puisque je n'avais pas dormi de la nuit. Alors, jambes croisées, regardant par la fenêtre, j'essayais de me souvenir. De quoi? De tout ce qui reviendrait. Sebastian, le mec en noir qui s'était fait lamentablement écraser par l'autre, là... C'était quoi son nom déjà? Ah oui, James. Je savais aussi qu'ils étaient différents de moi. Et aussi qu'ils n'avaient décidément pas le même caractère. Entre l'autre qui s'amusait à faire saigner la fille, et le majordome qui ne voulait pas s'expliquer... Difficile de dire lequel des deux était le plus insupportable. Ouais, le premier quand même. Le grincement de la porte interrompit mes reflexions. Je me relevai. Et voilà le Sebastia qui rentre.

« Explique. »

Sebastian entra, la porte grinça mais il s'était avant assuré que la Lady ne dormait pas. Ce fut presque ou plutôt se fut sur un ton de reproche qu'elle lui cracha ces mots alors qu'il entrait à peine.
« Explique. ».
Expliquer quoi sa défaite ? Ou bien la raison du combat, néanmoins il sentit par cette question que son esprit n'était toujours pas ré-exposé à la clarté de sa mémoire.
Ils soupira. "Par quoi devrais je commencer, si je ne sais point ce qu'il vous manque madame ..."

« Par quoi devrais je commencer, si je ne sais point ce qu'il vous manque madame ...
- Déjà, qu'est-ce que tu es? »
Mon ton s'était un peu radouci, mais je n'étais non plus sensible à une extrême douceur en ce moment même... x) Et encore, quand il aurait répondu à cette question, j'en aurais d'autres, beaucoup d'autres. J'espérais qu'il comprendrait et ne me forcerait pas à me répéter. Parce que sinon, je saurais m'énerver.

Déjà, qu'est-ce que tu es? . Subtile question, il prit son temps pour répondre afin d'être le plus précis possible.
"Tout d'abord je suis votre majordome dévoué, l y a longtemps, enfin peu de temps, nous avons fait un pacte comme quoi moi Sebastian démon de sang je me mettrai à votre service en tant que majordome, et depuis vous portez à votre oeil droit la marque de notre pacte qui durera jusqu'à votre mort."
Joli déclaration fine, et pas trop lourde à porter.

« Tout d'abord je suis votre majordome dévoué, l y a longtemps, enfin peu de temps, nous avons fait un pacte comme quoi moi Sebastian démon de sang je me mettrai à votre service en tant que majordome, et depuis vous portez à votre oeil droit la marque de notre pacte qui durera jusqu'à votre mort. »
Je me passai la main sur la paupière droite, avant de souffler un "Là?" à peine audible. Ça commençait... Mal? Bien? Les deux. Bizarrement, en fait. En tout cas, c'est pur ça que j'avais une mèche de cheveux placée comme ça. Je savais quand je ne devais pas le montrer, sans savoir pourquoi. C'était un principe, en fait. Si t'as un truc bizarre quelque part sur toi, tu le montre pas.
« Et pourquoi j'ai fait ce pacte? »
A peine cette question formulée, elle ma parut stupide. Normalement, j'étais sensée le savoir mieux que lui, non?

Sebastian approcha son visage de celui de la Lady. "Cela mademoiselle vous êtes la seule à réellement le savoir il vous suffit de plonger au coeur de vous même pour vous en souvenir..."
Merveilleuse réponse qui bien sur était fondé sur une base réel, allez croire étais ce la paresse de lui dire ou pour simplement la faire réfléchir?
Il prit une brosse sur la petite commode et commença à brosser les cheveux de la Lady. Pour l'éclairer il poursuivit.
"La vengeance vous éclaire rappelez vous ..."

Sebastian s'approcha, et, surprise, je reculai. Il se leva et alla chercher un peigne avant de me démêler les cheveux avec douceur.
« Cela mademoiselle vous êtes la seule à réellement le savoir il vous suffit de plonger au coeur de vous même pour vous en souvenir... La vengeance vous éclaire rappelez vous ... »
Je fermai les yeux. Oui, cela revenait. Cet incendie, qui n'avait rien d'un accident... Elle voulait se venger. Se venger de ceux qui avaient tué sa famille, se venger d tous les affronts qu'on leur avait fait subir. Elle allait bondir, déterminée, enfin pas exactement, mais une zone d'ombre persistait.
« Ah, d'accord, et euh... J'ai besoin de toi pour ça? »

Ah, d'accord, et euh... J'ai besoin de toi pour ça?

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Une telle question fit sourire Sebastian." Pourquoi serais je là sinon Lady? Souvenez vous de notre rencontre c'est aussi au fond de vous..."
Il attrapa un ruban et noua les beau cheveux de Miss Ciel, il lui fit un joli noeud , puis reposa le le peine sur la commode.
Il se retourna prit dans l'armoire une robe beige.

« Pourquoi serais je là sinon Lady? Souvenez vous de notre rencontre c'est aussi au fond de vous... »
Hum... Ça revenait un peu. Ces fous qui voulaient me tuer... Ces...? Ces plumes? Oui, des plumes noires qui tourbillonaient autour de moi. Pendant ce temps - là, Sebastian tripotait mes cheveux. Puis il se leva, se dirigea vers la penderie et reint avec une robe de couleur beige sur les bras. Autre chose qui me revenait, aussi : je n'aimais pas le beige. Beaucoup moins important, remarquez. Mais bon.
« Euh... Y a pas d'autres couleurs? » demandai - je en souriant, alors que ma question était tout à fait stupide, bien sûr, qu'il y en avait d'autres.

Le majordome sourit, à présent elle se souvenait des choses qu'elle aimait. Io fit alors exprès de sortir la robe qu'elle aimait beaucoup, une petite rose violette charmante, pas trop voyante mais d'une classe a-do-ra-ble. Elle lui servait pour la danse. Mais vraiment A-DO-RA-BLE .
Il lui présenta avec des souliers de danse noirs.
"Lady veut elle quelque chose à boire? Votre professeur de danse sera bientôt là..."

« A-DO-RA-BLE, mais vraiment a-do-ra-ble. »
« Lady veut - elle quelque chose à boire? Votre professeur de danse sera bientôt là. »
Et pendant ce temps - là, il me tendait une robe rose fuchsia, le genre de truc que porte une gamine de trois ans, tu sais... C'est de la provocation? Bon, bah visiblement, c'était ça ou rien. Alors j'enfilai cette chose, en le foudroyant du regard. Remarque, je souriais, alors ça ne devait pas faire très peur... A boire? Et qui me disait que c'était pas du sirop de fraise qu'il me sortirait? Bweuark.
« Laisse tomber, tu veux? » demandai - je ironiquement.

Il sourit. Puis il revint en deux minute avec du thé. "Votre saveur préféré, Citron vert de Chine."
Il posa le plateau sur une autre petite commode, et vit que le chignon de sa "miss" était défait. Il reprit la brosse, et enleva le beau ruban vert.
Il ouvrit un tiroir et sortit un ruban rose violaté. Il commença alors la grande bataille entre les noeuds et la brosse à cheveux. Au bout de un quart d'heure il en sortit triomphant.
Essoufflé par sa bataille il lui fit une rosette à la Huguette de St-Jacques. Coutume Française pensa t-il.
Puis il lui servit son thé.

« Votre saveur préféré, Citron vert de Chine. »
Et là dessus, il posa le plateau en argent sur la table de chevet et recommença la chasse aux nœuds. Souvent, j'avais envie de crier "Aïïïeuh!". Mais bon. Quinze longues minutes de supplices, pour qu'enfin il ait fini son truc. Je ne savais pas trop ce qu'il avait fait, mais dans l'ensemble, je lui faisais assez confiance. Soudain, essoufflé, il se laissa tomber sur le grand lit, triomphant. Alors, j'e me levai et allai me regarder dans la grande glace, qui ne faisait pas loin de deux fois ma taille. Qu'est - ce qu'il avait bricolé, encore? Un chignon avec un grand ruban rose, kitsch à souhait. Merci du cadeau! Un sourire malicieux aux lèvres, je me retournai vers Sebastian.
« Bon, tu vas t'en remettre ou t'as l'intention de dormir comme ça encore longtemps? »

Une envie de rétorquer à la Lady que ses cheveux étaient pire que tout au monde, il s'en garda pour lui tout seul le commentaire.
Il se releva , et sourit narquois en rétorquant malicieux. "J'espère que mademoiselle n'aura point oublier comment danser...."
Sebastian! Non en fait rien tu peux y aller. Il se leva prit le plateau et la ramena en cuisine, quand il revint il tendit un cookie troisième génération à sa Lady.
"A prendre avec le thé..."

« J'espère que mademoiselle n'aura point oublier comment danser... A prendre avec le thé... »
Mais euh, mais oui Sebastian, mais c'est quoi la différence entre un cookie normal et un cookie troisième génération? Je saisis pas trop, en tout cas. Et non, je n'ai pas oublié comment danser! Quelle insolence... Vraiment... Enfin. Je commençais à grignoter le nouveau cookie, quand une sonnerie stridente me fit sursauter. Le professeur de danse? Oui, c'était bien elle. Sebastian s'était déjà éclipsé, alors que je finissais mon biscuit et que je me relevais. Quand elle entra, accompagnée de celui qui m'avait habillée en rose flashy et vert, je faillis pouffer de rire. En effet, le majordome faisait les orilles d'âne au professer particulier. Malgré cela, je dus me lever et m'incliner.
« Bonjour, Madame Rodkin. par quoi commençons nous, aujourd'hui? »

Lorsque la professeur de danse tourna la tête Sebastian fit un sourire idiot. "Madame veut elle du thé? Peut être du chinois..."
Hé Sebastian! Il se moquait ouvertement d'elle. Elle dut guère apprécier car elle détourna l'offre etr s'enleva elle même son manteau refusant l'aide du majordome. De sa voix grincheuse et rocailleuse elle dit d'une voix sec. "Ciel Phantomhive, reprenons notre ballet, veuillez vous vous concentrez ?!"
Sebastian se tira une chaise et fit un sourire narquois à sa Lady.

« Ciel Phantomhive, reprenons notre ballet, veuillez vous vous concentrez?! »
Visiblement, madame Rodkin n'appréciait gure l'humour contemporain. Sebastian s'assit, un sourire moqueur aux lèvres, et dès que la professeur de danse eut tourné la tête, je lui fis la grimace. Quand elle se retourna, je me mis à contempler le plafond pour ne pas rire, tout en me mordant les lèvres, pour plus de sûreté... Et je dus me concentrer sur ce ballet ridicule. Pourquoi avais - je décidé de prendre des cours de danse, déjà?

Sebastian se mordit la langue pour s'empêcher de rire aux éclats. Quand la professeur fut dos tourné, il lança alors un cookie à ses pieds. Pas n'importe quel cookie, un troisième de sa génération, mieux que le pim's à l'orange!!
Gold Save the Queen.
Il répondit au regard sévère et noir de la professeur de danse.
"Sorry Miss, ce cookie m'a échappé il faut dire que ce n'est point comme les pim's , il n'est pas fondant."
Il se leva le reprit et lança un clin d'oeil à Ciel.

« Sorry Miss, ce cookie m'a échappé il faut dire que ce n'est point comme les pim's, il n'est pas fondant. »
Dès que sa phrase fut terminée, je me mis à rire. Tant pis pour la prof, je n'en pouvais plus. Madame Rodkin nous regardait d'un air sévère, limite consterné. Finalement, elle finit par soupirer, et attendit patiemment que je me calme. J'expirai, et mon fou rire s'arrêta. Je toussai dans ma main.
« Veuillez m'excuser. »
Je repris ma danse en ne regardant pas Sebastian, qui avait toujours ce sourire idiot aux lèvres, sous peine d'offenser Rodkin.

Tout d'un coup une question brûla les lèvres du majordome et il l'a posa comme ça, par plaisr.
"Vous n'aimez pas les pim's Mme Rodkins? Pourtant ce sont les gâteau de la reine, Gold save the Queen, ou bien Gols save the pim's..."
Il la fusilla du regard, montrant qu'une immigrée n'avait pas à lui en vouloir. Puis soudainement la boite tomba, Sébastian, la ramassa et la remit à sa place. Elle tomba. Il la remit. Elle tomba. Il l'a remit. Elle tomba. Il ne l'a remit pas, la professeur de danse le fusillait du regard.
"Un peu moins de bruit mister!!!". Il eut alors l'audace de lui répondre. "Mister Sebastian." :twisted:

« Vous n'aimez pas les pim's, madame Rodkin? Pourtant, ce sont les gâteaux de la reine, God Save The Queen, ou bien god Save The Pim's... »
Je souris, amusée par tant d'insolence. Dès que la professeur regarda ailleurs, il jeta la boite avec les cookies dedans par terre, avant de la ramasser, et de la re - faire tomber. Rodkin leva les yeux au ciel, exaspérée.
« Un peu moins de bruit, mister...
- Mister Sebastian. » répondit - il du tac au tac.
Je me tournai vers la prof de danse, qui n'avait pas l'air très content. Même à deux doigts de péter les plombs. Finalement, elle poussa un long soupir et déclara :
« Ça ira pour aujourd'hui. »
Là dessus, elle se leva et quitta la pièce. De son côté Sebastian regardait la porte avec intérêt. Je passai ma tête par la porte entrouverte. Elle avait déjà disparu, inutile de l'appeler.
« Je peux avoir un cookie? »

« Je peux avoir un cookie? »
Sebastian redescendit sur terre et posa ses yeux dans ceux de la Lady. "Bien sur Lady, avec encore un peu de thé de Chine?"
Un sourire fort amusé apparut sur ces lèvres quand soudain il se leva la mine horrifiée!
"Oh Lady votre coiffure!! Il faut dompter ses cheveux non vraiment"
Il imitait bien sur la prof de danse qui était très très strict sur les coiffures. Il revint avec une brosse et fondit sur Ciel Phantomhive. Il eut beau se battre et se débattre, encore et encore les cheveux eurent raison de lui.
"On voit que ces cheveux sont à vous vu leur caractère..."

« Bien sur Lady, avec encore un peu de thé de Chine? Oh Lady votre coiffure!! couina - t - il soudain. Il faut dompter ses cheveux non vraiment. On voit que ces cheveux sont à vous vu leur caractère...
- Laisse mes cheveux tranquilles, ils sont très bien comme ça. Et d'ailleurs, aujourd'hui, on reste ici. »
Tout en disant cela, je retirai le ruban violacé avant de secouer ma "crinière". Puis je pris un cookie dans la boîte et le grignotai et regardant par la fenêtre. Ensuite, je retirai la petite chose immonde qui me servait de robe afin d'en mettre une autre, bleue pâle. C'était quand même bien mieux ainsi.

- Laisse mes cheveux tranquilles, ils sont très bien comme ça. Et d'ailleurs, aujourd'hui, on reste ici. »
Il fit une moue amusé avant d'entendre la sonnerie. Tien aurait il oublié quelqu'un? Il alla voir et trouva le journal à ses pieds quand soudain il se souvint d'une chose dont elle devait ne plus se souvenir. Il revint le journal à la main.
"Vous souvenez vous de votre meilleure amie Lady?"

Un autre coup strident de sonnette retentit. J'avalai la dernière bouchée de cookie avant de me relever, intriguée. Mais Sebastian, plus rapide que moi, revint à cet instant avec le "Times". Il le jeta sur la commode, et s'approcha de moi, avant de me demander :
« Vous souvenez - vous de votre meilleure amie, Lady?
- ... Non. » répondis - je après un moment de réflexion.
Qui cela peut - il bien être? ... me demandai-je. Avais - je oublié toutes les personnes que j'aimais? Et même celles qui je n'aimais pas, d'ailleurs...