Hey you...!

HEY YOU ... !

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Alois regardait autour de lui. Crystal Palace grouillait de monde, du fait d'une de ces expositions ennuyeuses sur le pays étrangers, où il s'était fait traîner de force par Claude -ça, il le paiera. A plusieurs reprises, il avait failli se faire emporter par un flot de touristes -et j'exagère qu'un peu... Oh oh... Cette fille... Il l'avait déjà vue une fois, mais où...?! Druitt... Mais oui! A ce bal qui passait à deux à l'heure, elle avait semblé gênée par sa présence... « EH !! » cria - t - il, se souciant peu des passants qui regardèrent plusieurs secondes dans sa direction avant de recommencer à l'ignorer royalement. Il se fraya un passage dans les visiteur curieux, jusqu'à elle, qui ne semblait pas l'avoir aperçu, ou entendu -pas de risque avec tout ce bruit, remarquez. Il lui tapota sur l'épaule, un sourire arrogant aux lèvres, certain que ce geste la ferait réagir. Et il ne s'était pas trompé.

Stéphanie qui avait voulu prendre l'air était toute gelée. Quel temps! Soudain elle perçut un cris, pensant qu'il s'agissait d'un enfant elle sentit bientôt une main froide. Elle sursauta avant de se retourna et de voir face à elle le Comte de Trancy.
Surprise elle ne sut que dire avant de voir Tom son majordome apparaitre à ses cotés. "Monsieur le Comte de Trancy? Quelle bonne surprise..."
Ah non Stéphanie ne recommence pas enfin certes tu restais sans voix face à lui mais bon! Elle hésita mais se sentit soudainement idiote. Elle frissonna de nouveau par ce froid impériale qui ne cessait de s'accroître.

« Et bien... Si j'avais pu, j'aurais préféré éviter d'être là... » grommela - t - il en jetant un regard furieux à Claude, qui lui ne trahissait aucune émotion. Il se refit un sourire vaguement agacé, l'intéressé se reconnaîtrait. « Et vous, que faites - vous ici... Votre majordome vous y a t'il emmené de force? » Question rhétorique. Le bonhomme en frac ne semblait pas de ce genre, m'enfin. On sait jamais sur qui on tombe, surtout dans ce coin...! Pourquoi je me sens mal? pensa - t - il. Cela eut le don de l'agacer. Était - il différent, ou juste malade? >w<

Stéphanie re-sursauta. Tom l'emmener de force? Remarque dans le fond il pourrait ce n'est point faux mais pas cette fois.
"Non. Je suis ici par hasard histoire de prendre un peu l'air il est vrai que j'étouffe dans ce manoir..."
Ca c'est sur elle en avait marre. Marre de danser et d'entendre tout le monde lui dire de faire une tournée, marre des avances des hommes célibaitres, marre de vivre mais avec son pacte avec Tom elle se devait de respirer encore et encore.
Furtivement mais avec une petite discrétion elle passa sa main sur sa marque pour se soulager, elle se sentait mal à l'aise devant ce jeune homme... Mon dieu Stéphanie!!!

« Alors vous avez bien de la chance » rétorqua - t - il, alors que la damoiselle semblait penser tout le contraire. L'esprit de contradiction, vous connaissiez pas? C'est super énervant pour les autres, mais celui qui le fait s'amuse bien. Et bah oui, il avait vu, le Alois, c'est pas n'importe qui hein, c'est même un pro dans ce domaine, huhu. Elle se passa la main dans le cou, l'air gênée. Il haussa les épaules. « A quoi rêviez - vous donc? » demanda - t - il quand elle eut repris ses esprits. Question piège. Lady and Gentleman, le roi des emmerdeurs est dans la place!

[color=black]Stéphanie ne répondit pas, la mine effacée. Cette question lui rappelait trop son père. "Enfin Stéphanie ma chérie à quoi rêvait vous donc? Il faut savoir différencier le faux du vrai ..."
Elle soupira fortement sensible et triste, le comte venait de toucher un point sensible et douloureux. Elle sentit une petite pression sur son bras et entendit Tom lui dire doucement: "Si Lady ne se sent pas bien je peux vous ramenez... Vous tremblez et vous ne tenez pas vraiment sur vos pieds..."
A la franchise de Tom... Oui sans s'en rendre compte elle tanguait dangereusement.. "Non Tom tout va bien merci, juste de mauvais souvenirs c'est tout puis avec ce temps...
Cher Comte et vous à quoi rêvez vous donc de nos jours?!"[/color]

« A rien. Rêver n'est permis qu'aux faibles. Et je ne suis pas faible. » rétorqua Alois sur un ton sec. « Gare à celui qui pensera le contraire » gronda - t - il, les yeux lançant des éclairs. « Enfin, je n'insinue pas que vous êtes faible... Vous êtes une femme, ce n'est pas la même chose. » Il sourit, attendant unr éaction, se balançant sur ses pieds d'avant en arrière. Ses yeux bleus plongés dans ceux, violets, de la demoiselle, il se sentait bien. Oui, bien, il aurait pu rester ainsi des heures, si ça n'avait pas risqué de le trahir. Je suis différent, pensa - t - il.

Stéphanie sourit, elle avait l'habitude d'être complimentée t mais là elle savait que cela venait du fond du coeur. Sa réponse par contre fut contradictoire..
"Hélas je suis bien faible je ne possède plus cette énergie que l'on nomme la vie... Néanmoins je suis touchée par vos mots ils me réconfortent, leur sens me disent qu'au moins je donne l'air d'être vivante..."
Que de beauté dans ces paroles on en pleurerait... Elle plonge alors son regard violet intense et profond dans ceux du comte, le regarde de la lady est saisissant, puissant et fondant. Elle sourit, une lueur plus joyeuse dans ses yeux et sur son visage brille alors...

« Finalement, il est fort possible que je le sois également. Malgré tous nos efforts, on ne peut pas toujours résister à nos songes, malheureusement. » Stéphanie sourit. Alois approcha son visage de celui de la Lady. « Aah... Non, je ne peux pas vous échapper » constata - t - il. « Je crois bien que vous êtes l'un de mes rêves » Il se rapprocha plus encore, s’attendant presque à ce qu'elle recule, intimidée.

Surprise elle ne sut que dire elle rougit légèrement mais sans plus, elle se sentait attirer vers le jeune homme. Elle ne savait pas quoi dire ni quoi répondre c'était impossible comment de si charmeurs de mots pouvait il lui être accorder ainsi?.
"Nos rêves seraient ils commun? " Hélas l'emprise d'un homme encore? Après ce qu'elle avait vécu revivre l'amour? Hé pourquoi pas? Une chose est sur si il décidait de l'embrasser là maintenant elle ne pourrait résister elle se sentirait revivre un rêve, une vie, comme avant sans la douleur.

« Il faut croire que oui » murmura Alois. Il prit le visage de Stéphanie entre ses mains et l'embrassa. On va pas décrire les détails, mais c'était mignon quoi. ♥ Au bout d'un temps inconnu, il recula et regarda la demoiselle en souriant. La salle, déserte, était silencieuse. Le plafond transparent laissait apercevoir une nuit d'hiver. Il se fait tard, pensa - t - il, alors qu'en fait, ça lui était bien égal. Le comte regarda encore longtemps sa bien - aimée, qui semblait se ressaisir. Il faillit bailler, non pas d'ennui, bien sûr, mais de fatigue ; il était tard et il avait dû cavaler toute la journée à travers les couloirs de Crystal Palace. Mais ça aurait rompu tout le charme de la scène, huhu. « Vous m'avez l'air de tomber de fatigue » remarqua Alois. « Vous devriez rentrer ». En effet, elle semblait très fatiguée, quoique, maintenant, un peu moins. « Enfin, je ne vous force à rien. »

Stéphanie crut qu'elle allait s'évanouir au contact des lèvres d'Aloi sur les siennes. Ce baiser inattendu la laissa sans voix, toute cette douceur et cette chaleur l'étourdie, si bien qu'elle ne put réagir. Aimer? Après le drame qu'elle a vécue il y a peu?!
Enfin certes elle ressentait quelques choses pour le Comte mais... Mais son coeur avait été brisé par celui qu'elle croyait être l'homme de sa vie et si.. Et si le Comte faisait de même?
Si il l'a laissait après un temps brisée une nouvelle fois sur la route y survivrait elle? Elle ne sut que dire ni par où commencer. Ce dernier fit allusion à la fatigue.. Oui elle avait le teint blême, elle se sentait mal, très mal même. Comment lui dire que pour elle une nouvelle relation était difficile?Elle ne savait plus quoi faire, une larme roula sur sa joue et elle se mit la main dans le cou, la marque lui brûlait.
Ainsi le monstre qui lui avait tatouer cette marque savait qu'un jour elle oserait de nouveau ressentir des sentiment amoureux pour un homme.
"Alois vous..." Mais que lui dire enfin ! Dois je lui dire ainsi à la figure Alois ce n'est pas que je ne vous aimes pas mais je suis brisé de l'intérieur et j'ai peur d'une nouvelle relation amoureuse? J'ai besoin de beaucoup trop de tendresse et je ne peut vous abusez de cela?!
Le vide ce fait en elle elle se sent soudainement faible et commence à tanguer dangereusement.. Tom lui était partit depuis un moment, tant mieux il ne devait pas savoir, mais un démon sait tout d'où le problème....

« Je? » demanda - t - il. Stéphanie n'avait pas l'air sûre d'elle, ce qui le refroidit un peu. Il se mit à douter. Avait - il bien fait de faire ça, et de dire ce qu'il avait dit. Alois n'en était plus très sûr. La lady se remit à vaciller, et il lui tendit sa main pour la rattraper. « Est - ce l'idée d'une relation qui vous dérange, qui vous perturbe? Avez - vous été traumatisée? » Il regretta ses paroles. S'il avait touché juste, elle serait peut - être vexée, et tous les efforts faits jusqu'ici n'auraient servi à rien. Bégayer aurait été stupide et dévalorisant, résultat, il ne savait plus quoi faire, hormis rester là, impuissant, et attendre qu'elle réagisse.

Stéphanie se laissa glisser dans les bras d'Alois ne sachant plus quoi dire, il venait de dire juste. "J'ai été trahie... Je sais que je ressens pour vous de l'amour véritable et pur mais..." Comme une enfant elle se laissa aller. Et doucement elle murmura le dernier mot, elle avait besoin d'amour vrai, de se sentir moins seule. "J'ai peur..''
Elle se sentit bercer par le Comte et elle ferma les yeux de peur de croiser un regard méprisant. Je suis une imbécile de première...

J'ai été trahie... Je sais que je ressens pour vous de l'amour véritable et pur mais...

Je ne vous trahirai pas, moi.

S'il était une promesse qu'il ne trahirait jamais, c'était bien celle - là. Il enlaça la jeune fille et attendit qu'elle poursuive, or, elle semblait trop choquée pour le faire. Alois lui prit la main. Elle tremblait. Pauvre, pauvre petite chose terrifiée... Elle souffla qu'elle avait peur, ce qui n'étonna pas le jeune noble. Il déposa un baiser au sommet de sa tête, se sentant à la fois sûr de lui et maladroit. Son coeur battait trop fort. ...

Il ne faut pas.

Pour une fois, il n'avait plus ce sourire de gamin arrogant, mais avait les traits inquiets, comme si Stéphanie lui avait transmis cette crainte, alors qu'il ne pouvait la comprendre qu'à moitié. Il attendit, se remémorant ses propres peurs... Le noir... Ce noir intense où il avait perdu toute sa famille, ce noir qui l'avait engloutie, ce noir qui l'avait perdu... Claude... Oui, en vérité, il avait en quelque sorte une crainte que Claude ne s'enfuie au moment où il aurait le plus besoin de lui, même s'il avait juré que cela n'arriverait jamais... Les démons ne mentent pas, mais ils se jouent de nous autres, humains...

Affrontons nos peurs ensemble.

Cette proposition eut le don de le rassurer, lui même qui l'avait formulée. Il serra la lady dans ses bras, comme un noyé qui se raccroche à une bouée, et elle en faisait de même. Finalement, il desserra son étreinte, puis la lâcha, tout doucement. Il jeta un regard en coin à Claude, resté impassible à quelques mètres d'eux. Celui - ci lui rendit son regard, l'air imperturbable, et Alois soupira.

Stéphanie eut un air gênée et timide, elle n'osa plus lever les yeux vers lui. "Il se fait tard, et je dois vous quitter..."
Déjà? Oui déjà, le ciel était sombre et constellé d'étoiles lumineuses. Elle serra les dents et se retint de pleurer, une nouvelle fois elle se sentait déchirer par son coeur. Être ou ne pas être. Elle se secoua, soudainement elle avait froid, le temps s'était il rafraichi durant la scène? Impossible à dire du moins elle se sentit devenir glaçon, et se dit qu'il était temps pour elle de partir au chaud chez elle dans le manoir.

{Rp terminé.}